Ballade introspective dans la nuit
Il n’y a pas de plus grande solitude qu’à l’intérieur d’une ville où pourtant, la présence humaine est sans cesse visible, et pourtant si lointaine. La promenade de nuit est propice à la réflexion. Elle suscite tanto un apaisement, tanto une tristesse ou tanto une angoisse parfois si forte. On y observe la vie de l’extérieur. Le paysage si familier de jour se transforme. Une vie est bien présente à l’intérieur de l’habitation, mais nous en sommes exclus.
Le promeneur passe par plusieurs étapes : La sérénité, la mélancolie jusqu’à l’angoisse, le fait de se perdre. Puis un retour à la normale, le paysage devient plus familier, plus accueillant, l’atmosphère s’allège, la tension accumulée s’apaise. C’est finalement sa propre intériorité que l’on projette sur le paysage, dans sa propre pensée que l’on finit par se perdre, peut-être pour mieux se retrouver en tout cas mieux se connaitre. Cette série en est une illustration, elle place le spectateur face à ses émotions, subjectives suivant l’image, l’atmosphère. Reposant, mélancolique, dérangeant ou même indifférent.
























































































































